Fraîchement arrivé en berjallie en tant qu’entraîneur principal de notre équipe première pour la saison 2024-2025, Freddy MOREL a accepté de répondre à nos questions. Partez à la découverte de notre nouveau coach N3 !

A la découverte de notre nouvel entraîneur, F. MOREL :

Bonjour Freddy, pouvez-vous vous présenter pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ?

Oui, bonjour, Freddy MOREL, 38 ans. J’ai arrêté de jouer au foot assez tôt pour me tourner vers le coaching dès l’âge de 16/17 ans, donc cela fait maintenant bientôt 20 ans que j’entraîne et qu’au fil des expériences, je me suis construit. Étant tourné très tôt vers le monde du sport et l’envie d’encadrer j’ai effectué un cursus STAPS donc une licence puis un Master avec après la volonté de passer les diplômes fédéraux aussi avec un Brevet d’Etat et un DES il y a maintenant 7 ans. Après sur les expériences foot, je suis originaire de la région de l’Ain, dans un petit club à côté de Bourg-en-Bresse qui évolue au niveau R2. Je me suis construit au départ avec lui avant de rejoindre le FBBP sur la réserve tout en gérant également les jeunes. On va dire que je suis arrivé au bon moment puisque le club a pu goûter au monde professionnel. J’ai pu intégrer le staff de l’équipe première avec la montée en Ligue 2 et je suis resté aux côtés d’H. DELLA MAGGIORE pendant 3 ans. Ensuite, quand l’aventure d’Hervé s’est arrêtée à Bourg, je l’ai suivi au Gazelec et après 1 an au Gazelec, la volonté de repartir sur un projet en tant que numéro 1 m’a amené jusqu’à Aurillac pendant 4 ans et la suite m’amène ici avec plaisir.

Comme évoqué, vous avez commencé en tant qu’entraîneur adjoint avant de devenir entraîneur principal par la suite, était-ce un souhait de votre part de ne pas brûler les étapes ?

Ça s’est fait un petit peu au hasard au gré d’une rencontre, je l’ai souvent dit à H. DELLA MAGGIORE, je pense que je n’aurais pas pu être adjoint de n’importe qui mais il m’a fait sentir qu’il me laisserait pas mal de place aussi. Ce n’était pas programmé, pour moi quand j’arrivais à Bourg, c’était un peu le Graal d’être dans le club phare de mon territoire. Après au fil des étapes, en côtoyant un bon niveau, ça m’a donnée envie de faire plus, mais ça m’a permis d’apprendre, de côtoyer un autre type de joueurs aussi, de se poser des questions, de se confronter à des problèmes sans en être responsable soit devoir les régler et aujourd’hui ça m’a construit pour venir jusqu’ici. La volonté d’être numéro un est vite revenue quand même.

Pour continuer à vous découvrir un petit peu, quel est le style de jeu que vous prônez avec vos équipes ?

L’idée, c’est d’être intelligent dans le jeu collectif et d’être capable d’utiliser les espaces, être assez pénibles à jouer pour l’adversaire. Pour moi le foot, c’est un jeu d’espace, ce n’est pas un jeu d’affrontement, bien sûr qu’il y a des duels, mais c’est un jeu d’espace. La volonté sera d’être une équipe joueuse, intense et tournée vers l’offensif, mais qui ne prend pas beaucoup de buts aussi.

Son envie de rejoindre le projet berjallien :

Comme vous avez pu le dire, cet intersaison, vous décidez de rejoindre le navire berjallien, quels ont été les éléments qui vous ont donné envie de rejoindre le FCBJ ?

C’est assez simple, je pense que nous avons des ambitions communes. Moi j’avais le besoin de nouveauté, j’en avais fait part à mon club, j’avais besoin de trouver un club qui s’est professionnalisé, qui avance, qui a un rythme quotidien d’entraînements aussi, avec des joueurs qui ont côtoyés l’entre-deux niveau. Véritablement la volonté de trouver une structure qui a encore envie de grandir, qui a envie d’être ambitieuse et je pense que ça correspond un petit peu à ma mentalité du moment, de vouloir continuer à se construire tout en voulant fédérer autour de moi. Je trouve que, pour l’avoir vécu en tant qu’adversaire, c’est des choses qui sont renvoyées depuis quelques années par le club de Bourgoin. Je dirai que de manière assez simple, sur le contact avec le président, c’est des choses qui ont été assez évidentes, on avait des convergences finalement. L’envie de se réaliser ensemble et d’apprendre ensemble. Je sais que le club a vécu une année d’apprentissage sur la N2, que les ambitions seront d’y retourner et j’ai un petit peu les mêmes aussi donc si on peut s’aider à avancer ensemble, à construire sur la notion de durée. Ce sont des choses qui m’ont plus : le cadre infrastructurel, un stade de compétition qui est très plaisant, qui s’améliore aussi, pas mal de projets qui arrivent donc encore une fois l’envie d’avancer, de construire ensemble. J’ai senti aussi que le premier contact avec le président et avec les premières personnes que j’ai pu rencontrer, que les gens avaient envie de nouveauté et qu’on avance ensemble tout simplement.

F. MOREL a un mot pour le public ciels et grenats :

Comme vous avez pu le dire, on bénéficie d’un superbe outil qu’est le stade Pierre-Rajon, avec un public qui répond généralement présent, as-tu un mot pour eux ?

Bien sûr, l’influence des supporters, c’est un facteur de performance, alors souvent l’engouement est créé dans la dynamique de résultats et ça sera à nous de le créer. Je pense que nous soyons joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters, spectateurs, on vient tous chercher des émotions à travers cela et Rajon est un formidable lieu de vie. Encore une fois, je l’ai vécu en tant qu’adversaire où c’était très vivant autour et pour moi c’est aussi la place forte du club où cela devient dynamique et où tout le monde se retrouve pour faire la fête, pour vivre des bons moments ou se serrer les coudes aussi dans les moments plus fastes mais on aura besoin de soutien, on a besoin d’amener du monde, ça ça tient de nous et après c’est à eux d’être curieux et de venir voir ce nouveau cycle qui va démarrer tout simplement.

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