Plus que quelques heures avant le retour du championnat N3 pour les hommes de F. MOREL. Pour leur première de l’année, nos Ciel et Grenat se déplaceront au VIOUZOU pour y affronter une équipe d’Espaly conquérante et « agréable à voir jouer » comme notre entraîneur N3, F. MOREL l’évoque.
Nos berjalliens ont eu le droit à 2 semaines de pause cet hiver, il était essentiel de couper pour se ressourcer avant ce 2e marathon ?
Oui, c’est sûr au vu du rythme que l’on a eu depuis la reprise de cet été avec que de la compétition. On ne va pas s’en plaindre puisque c’est aussi pour cela que l’on s’entraîne. Aujourd’hui malgré le faite qu’on a des échéances en Coupe et en championnat qui arrivent rapidement, je pense qu’il était important de ne pas se voir sur une petite période. Que les joueurs puissent profiter de leurs familles, avoir un petit peu de vacances, s’aérer la tête et de penser à autre chose que le foot. C’est toujours essentiel de régénérer la tête et le corps même s’ils avaient un petit programme à faire qui a été respecté et c’est plutôt une bonne chose. On est reparti de plus belles pour cette année 2025.
Ce samedi, le championnat N3 va faire son retour après plusieurs semaines d’arrêt, peux-tu nous faire un premier retour à froid de la première partie de saison berjallienne ?
C’est sûr que le fait de finir cette phase allée de championnat après la coupure, c’est toujours atypique en tout cas ça ne change pas la dynamique que l’on a installé en championnat même si cette dernière a été coupée face à Saint-Étienne à la fin. Est-ce qu’on avait déjà un peu la tête à ce match de coupe ? Je ne sais pas, mais je pense qu’avec la qualité de l’adversaire, on n’a pas su relever le défi qui était le nôtre. Une chose est sûre en reprenant le championnat ce samedi, et même si dans la semaine, il y aura ce match de coupe, ça reste notre objectif prioritaire avec des matchs qui vont être important et ça fait partie des choses que l’on ne doit pas laisser en route avec le fait d’avoir un peu la tête ailleurs. Ces match d’Espaly et de Chambéry qui viendront terminer cette phase allée seront importants pour faire un premier point. Il faudra bien les négocier pour être à minima classé comme on l’est actuellement et après lancer plus qu’un sprint un grand 400 mètres jusqu’à la fin de l’année.
Une grosse semaine de reprise avant le match de ce week-end, quel en a été le programme ?
Séance tous les jours donc c’est sûr que l’on n’a pas coupé et je pense que c’était nécessaire pour diffuser un peu la charge et aller de manière progressive dans cette reprise. L’avantage, c’est qu’on n’a pas coupé trop longtemps, les joueurs ont été sérieux et on les a un petit peu suivi également durant cette période. Le contenu, c’est souvent un peu le même, prendre le temps de faire les choses et de relancer la machine sur le plan physique. Mon rôle aussi est de relancer la machine sur le plan mental et tactique et après, je dirais que l’avantage va vite arriver et nous ramener dans le bain aussi. Ce n’est pas comme une trêve estivale qui est longue et où il faut y aller progressivement, on n’a pas assez coupé pour tout perdre et on n’a pas tout à fait assez de temps pour tout récupérer donc la compétition va venir alimenter tout ça. La reprise a été un mélange de jeu, de travail athlétique avec l’intégration d’un match amical également.
1er match officiel de l’année face à Espaly une équipe aux résultats fluctuants, il faudra vite se remettre dedans ?
C’est sûr, au-delà du piège, c’est une équipe qui est joueuse, qui a des principes très marqués, qui est agréable à jouer. On a la chance de souvent les voir en vidéo puisqu’il jouait souvent l’adversaire que l’on va rencontrer le week-end suivant. C’est une équipe qui grandit, un club qui grandit au grès de leur parcours en Coupe de France qui vient un peu mettre en lumière tout cela. Pour avoir affronté ce club, il y a deux ans, j’ai vu l’évolution et aujourd’hui s’ils sont là ce n’est pas un hasard. C’est surtout une équipe qui a de grosses qualités, qui va être dans le même contexte que nous et c’est sûr que ça a tout d’un match difficile à aborder et à nous de rendre la meilleure copie possible pour prendre les 3 points, car ça va être une vraie bagarre de foot.
Pour ce début 2025, nos hommes auront 3 matchs à disputer en 8 jours, comment gérer ce planning au niveau de la charge physique ?
En soit, c’est assez simple, on sort aujourd’hui de la préparation avant de lancer un cycle de trois matchs en huit jours. Déjà, il y avait le fait de pouvoir décaler ce match de Chambéry pour gagner un jour de repos après les 3 premiers matchs, un 3e match qui est souvent le plus dur sur le plan athlétique. On va surtout avoir une semaine excitante sur le début avec comme point d’orgue en termes de visibilité le match face à Lyon. Après, il s’agira surtout de bien récupérer et après, c’est assez simple à gérer quand on a un effectif de qualité qui est homogène. Chacun va apporter sa pierre à l’édifice sur la construction de la semaine en espérant tirer les meilleurs résultats possibles et que chacun arrive à s’investir pleinement dans les tâches, qu’elles soient plus ou moins grande en fonction des matchs. Aujourd’hui, on a construit l’effectif pour s’offrir une semaine comme ça, pour s’offrir un parcours de Coupe. Je trouve que c’est assez valorisant d’avoir un petit défi en 8 jours pour montrer le temps d’un délai assez court que l’on est capable de vivre comme une équipe professionnelle avec trois matchs dans la semaine. Je ne suis pas inquiet sur le plan athlétique, aujourd’hui, on s’entraîne pour ça, on s’entraîne tous les jours et on est tous pareils, on préfère coacher des matchs que faire des séances donc on aura la chance d’avoir une semaine excitante qui arrive.