Eric GUICHARD (à gauche) et Sofiane ATIK (à droite)

"On a su répondre présent"

Depuis le début de saison, vous faites les choses dans l’ordre, aujourd’hui vous avez tout gagné, comment analysez vous cela ?

“On met les ingrédients pour, après on mérite d’être là où on est. Mais comme on en parlait entre nous, il faut être capable de faire reset des cinq derniers matchs. Il faut se reprogrammer, mettre les ingrédients pour repartir sur une bonne série. Le risque de tout footballeur, c’est qu’après des victoires, inconsciemment, on pense qu’en étant suffisant ça va passer. Je fais confiance au coach et au groupe pour dès ce week-end mettre tous les ingrédients.” S.A

« On observe un bilan plutôt positif de ce début de saison, après on a eu un facteur de réussite en notre faveur, notamment sur les coups de pied arrêtés. Alors encore une fois, il n’y a pas de secrets, les choses se travaillent et ça paye. Les saisons se réussissent lorsqu’on est capable de faire des séries. Pour l’instant, on est sur une série intéressante, elle reste paradoxale, parce qu’il y a des sautes d’intensité dans nos matchs. Faire un match de coupe de France ce n’est pas forcément pareil que de jouer à Saint-Etienne. Mais on a su répondre présents face aux différentes adversaires, et avec un très bon état d’esprit. Mais cela ne nous offre aucune garantie, il faut repartir au combat, et être capable d’aller chercher dans les fondamentaux du football. » E.G

Vous vous méfiez aussi de l’excès de confiance ?

« Quelque part, oui, après, j’ai des joueurs expérimentés, et d’autres plus jeunes. Par expérience, on sait qu’à un moment les séries s’arrêtent, que l’on peut avoir un peu moins de réussite ou une période un peu moins bonne. À la fois dans une série de matchs, ou même au sein d’un match, on est jamais constant dans la performance, il y a toujours des moments où on est bien ou moins bien. Jusqu’à présent, on a toujours su les gérer, donc il faut être vigilant et faire des rappels. Il faut aussi que les plus jeunes, écoutent les plus anciens, qui n’ont pas la science infuse, mais qui ont au moins l’expérience et le vécu. Ils connaissent ce genre de situation, ils sont peut-être un peu plus vigilants que les plus jeunes, qui sont plein d’enthousiasme. Il faut avoir les pieds sur terre, et le football doit toujours le respecter.” E.G

Tactiquement, êtes-vous satisfait de ce que vous voyez après avoir testé plusieurs systèmes de jeu ?

« Oui globalement oui, on a quand même beaucoup travaillé sur la période de préparation pour amener les garçons à sentir le système. On a des garçons très intelligents dans ce groupe qui ont su parfaitement adhérer au projet. Donc, jusqu’à présent, oui, je trouve que les garçons répondent. Que cela soit à 4 ou à 3, c’est plutôt très positif. » E.G

“L’année dernière, on jouait plutôt en 4-2-3-1, cette année, on a changé. J’ai évolué essentiellement dans ces schémas-là. Après le plus important, ce n’est pas tant le dispositif, c’est plus l’animation que l’on y met, le mouvement, le fait de toujours avoir une solution. IL se trouve que l’on est solide dans notre système parce que comme disait le coach, chacun fait sa part du travail, et puis au final, c’est une base qui est assez solide. En ce qui me concerne, j’évoquais plutôt sur le côté, je me sens plus à l’aide dans un rôle de 10.” S.A

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