V. MIROUX « Transmettre du plaisir aux supporters »

Berjallien depuis quelques jours, notre nouveau défenseur central, V. MIROUX, a répondu à nos questions. Expérience, style de jeu, objectifs, relation avec les supporters : partez à la découverte de notre nouveau Ciel & Grenat !

Une formation à la Nantaise et un repositionnement tactique

Tu as connu une longue période de formation au FC Nantes, ces six années ont forcément été pleines d’apprentissages pour la suite de ta carrière ?

Oui, tout à fait, je suis arrivé à l’âge de 15 ans et je suis parti à 19/20 ans. C’est un des gros centres de formation français, qui plus est celui de ma ville puisque je suis originaire de là-bas. J’ai eu beaucoup d’entraîneurs différents qui m’ont inculqué, comme on disait avant, le jeu des Canaris. Il faut savoir que, quand je suis arrivé là-bas, j’étais milieu de terrain, puis on m’a fait redescendre défenseur central. Une expérience forcément enrichissante puisque j’ai pu y pratiquer un jeu intéressant, souvent de possession, tout ce que j’aime dans le football, que ce soit techniquement ou tactiquement, dans la réflexion footballistique.

Un repositionnement tactique qui est venu se coupler avec tes compétences de milieu de terrain et un rôle naissant : celui de défenseur relanceur ?

C’est exactement ça, de manière naturelle. Un coach m’avait repositionné derrière lors d’une opposition interne et, finalement, je n’ai plus bougé. Il voyait en moi un bon relanceur grâce à mon passif de milieu de terrain, trouvait que j’étais bon dans les duels, et tout cela, couplé à mon pied gauche, a fait que j’ai été positionné ainsi pour le reste de la saison et de ma jeune carrière.

L’heure de l’expérience

Suite à cette formation à la nantaise, tu t’envoles pour Andorre puis la Belgique. Ces deux expériences t’ont-elles permis d’appréhender un autre style de football ?

Oui, en effet. Suite à un court passage à Granville où tout ne s’est pas extrêmement bien passé, j’ai reçu une proposition andorraise à la mi-saison que j’ai saisie. À ce moment-là, il y a surtout l’aspect Coupe d’Europe qui est entré en jeu puisque là-bas, on peut jouer les premiers tours qualificatifs. C’est une expérience courte, de six mois, qui s’est plutôt bien passée, mais j’avais envie de retourner en France après cette dernière ou dans un championnat connu. Pour la saison suivante, je devais initialement signer à Toulon en National, sauf que ça ne s’est finalement pas fait et je suis parti pour la Belgique et sa 3ᵉ division, un niveau équivalent au niveau N2/N3. Un championnat vraiment attrayant, avec de beaux stades et beaucoup de monde à chaque fois dans un pays de foot. Le fait que le pays soit petit fait également que tout peut aller très vite si tu fais une bonne saison. Malheureusement, je ne fais que six mois suite à des problèmes extrasportifs qui ont frappé le club, les joueurs et le staff, donc je finis par partir.

Suite à cette parenthèse à l’étranger, tu t’installes en N3 puis en N2. À 27 ans maintenant, tu es un joueur d’expérience : comment te caractériserais-tu ?

Oui, tout à fait. J’ai 27 ans, donc même s’il me reste encore pas mal d’années, je suis plus vers la fin que vers le début. Quand tu bouges beaucoup, que ça se passe bien ou que ça se passe mal, tu engranges de l’expérience de vie et footballistique. Je suis désormais ici dans un groupe avec l’envie de partager mon expérience avec le groupe.

Une histoire Berjallienne à écrire

Alors que le championnat 2025/2026 est déjà débuté, tu fais le choix de rejoindre le navire Ciel & Grenat : quels sont les éléments qui ont pesé dans ce choix ?

Cet été, j’ai eu plusieurs opportunités devant moi, dont celle du FCBJ. Je connaissais déjà le coach pour avoir échangé avec lui auparavant. Sa philosophie de jeu correspond à la mienne, et c’est un des paramètres primordiaux quand je décide de rejoindre un club. Le fait que le club soit structuré, même plus que certains clubs de National 2, avec le fait de s’entraîner le matin, d’avoir des installations nombreuses et qualitatives, notamment le stade Pierre-Rajon, a également pesé dans ma décision. La fenêtre était déjà ouverte cet été, et j’avais fait le choix de la proximité ; cette fois-ci, tout est aligné avec le souhait de reprendre du plaisir avec un entraîneur qui a la même philosophie de jeu que moi.

Nouveau groupe à découvrir rapidement et, forcément, nouvelles ambitions : quelles seront les tiennes ?

Forcément, j’arrive en octobre avec un groupe qui est déjà soudé et qui se connaît bien, donc il faut arriver à se greffer rapidement dans le groupe sans vouloir trop en faire, car je reste naturel. Il y a une saison en cours, donc j’arrive pour apporter un plus à l’équipe, apporter mon expérience, apporter mon caractère, etc. Ça fait quelques jours que je suis là, j’apprends les prénoms, le parcours de chacun, le style de jeu aussi de chaque joueur, et je commence à essayer de voir les manques de l’équipe et ce que je peux apporter grâce à mon expérience et mon leadership. Petit à petit, ça va se faire naturellement, mais il faut également que ça prenne vite avec le championnat qui s’enchaîne, donc c’est un peu un mix des deux à gérer au quotidien.

Pour finir, as-tu un mot pour nos supporters ?

C’est comme tout : plus tu as de victoires, plus tu attires des gens au stade. Il faut donc qu’on ait un jeu attrayant, hors résultat, dans le contenu tout d’abord, pour que les supporters prennent du plaisir à regarder l’équipe. Il faut également avoir de bons résultats, que ce soit à l’extérieur ou à la maison, parce que l’ambition est de remonter le club en N2, et ça passe par là. En tout cas, tout est mis en place au quotidien pour que le club y arrive, même si la poule dans laquelle on devra évoluer est solide.

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