« Une belle partie avec le parfum de la Coupe de France »

Cinquième tour de Coupe de France en perspective pour F. Morel et ses hommes, qui est revenu sur le récent succès Berjallien en terres marseillaises et sur les enjeux de cette rencontre, qui débutera ce vendredi à 20h00 au stade de Chantereine.

Alors qu’on évoquait la semaine dernière nos manquements de réalisme, la victoire de ce week-end en constitue l’antonyme parfait ?

Oui, c’est vrai, on n’a pas eu beaucoup de situations avant les quinze-vingt dernières minutes. Mais on a été d’une efficacité redoutable, et je pense que c’est l’un des points positifs à retenir du match.
On n’a jamais abdiqué, on a su rester concentrés et profiter des quelques occasions qu’on a eues. C’était un match clairement tourné vers l’efficacité : positive pour nous, et beaucoup moins pour eux.
Ils ont laissé filer le match un peu tout seuls, alors que de notre côté, on a su rester concernés. Sur la dernière demi-heure, on a senti qu’on pouvait faire mieux que simplement tenir le score.
Mais honnêtement, cette dernière demi-heure n’aurait peut-être jamais existé s’ils avaient su nous punir au bon moment.
L’essentiel, c’est qu’on avance — c’est ce qu’on retiendra aujourd’hui.

Même si le contenue n’y étais pas forcément, ce 3e succès a permis de poursuivre notre marche en avant ?

Bien sûr. Même si, à froid, on se rend compte qu’on a été loin de ce qu’on est capables de faire, notamment dans la maîtrise du jeu, si on a pu ramener des points, c’est qu’on a quand même fait certaines choses bien.
L’adversité nous a posé pas mal de problèmes, mais ça reste positif sur le plan comptable.
Maintenant, il faudra éviter de reproduire ce type de contenu sur la durée. Si on y parvient, on aura vite oublié qu’on est un peu passés à travers, et on retiendra surtout la victoire à Marseille — ce qui n’est jamais évident, surtout face à une équipe qui, à mon avis, ne laissera pas beaucoup de points à la maison cette saison.

Auteur d’un bon début de saison, l’US Feurs se montre prolifique offensivement. Tout laisse présager une rencontre ouverte ce vendredi ?

Oui, je pense que ce sera un match ouvert, déjà parce qu’il y aura un vrai enjeu avec cette rencontre à élimination directe.
C’est une équipe qui, comme nous, a bien réussi son début de saison et qui a pris de la confiance avec un jeu intéressant et porté vers l’avant.
Ils ne refusent pas le jeu, un peu comme nous, donc ça peut donner une belle partie, d’autant plus avec le petit parfum de Coupe qui vient se rajouter par-dessus.

Comment perçois-tu le fait d’affronter une autre équipe de N3 dans cette période d’alternance entre la Coupe et le Championnat ?

Oui, c’est une bonne chose. Au final, ça permet un peu de casser cette alternance entre la Coupe et le Championnat.
Ce sera une vraie rencontre de N3, parce que je pense qu’eux comme nous n’apporteront pas de grands bouleversements dans les effectifs.
Ça va surtout permettre à tout le monde de rester dans le rythme du championnat, ce qui est toujours un peu le danger dans ces périodes où les compétitions s’enchaînent.
Donc, sur ce plan-là, c’est un bon tirage : on aura l’intensité d’un match classique de N3, et c’est forcément positif.

Lors des précédents tours, tu avais pu tester de nouveaux profils. Avec l’accroissement de l’enjeu, est-ce que ce sera toujours le cas ?

Oui, il y en aura un petit peu. L’idée, c’est de récompenser ceux qui jouent un peu moins et qui travaillent bien également.
On a un groupe assez resserré, donc tout le monde a déjà eu l’opportunité de se montrer, ce qui permet aussi de soigner les petits bobos sans prendre de risques cette semaine.
En même temps, cela laisse la possibilité à certains de montrer qu’ils sont pleinement présents.
Cela ne nous rendra pas moins compétitifs sur le terrain, grâce à l’homogénéité du groupe.
Ce match arrive donc à point nommé : il permet de stimuler tout le monde tout en maintenant du rythme pour ceux qui en ont besoin.

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